L’action d’une Si Belle Famille au Soleil se passe dans une république bananière fictive d’Amérique du Sud. Vous trouverez ci-dessous des informations relatives à ce beau pays qui, nous le souhaitons, vous donnera envie de le visiter.

N'hésitez surtout pas à nous contacter pour plus de précisions, nous serons heureux de pouvoir vous renseigner.

Données générales

Population 1 823 596 habitants au dernier recensement de juin 1963
Capitale Santa Anna de San Esteban (650 000 habitants)
Superficie 83 256 Km carrés
Langue Espagnol
Monnaie Brousos (1 Brousos équivaut suivant les cours à une valeur en Francs située entre 0.896 et 1.153)
Température 9 C en moyenne montagne, 14 C sur le plateau de San Sebastian et 37 C dans la vallée de l’Amazonie.
Déc. horaire Paris : 5 heures
  New York : Aucun
  Londres : 5 Heures
  Moscou : 8 Heures
  New Delhi : 10 Heures 30
PIB 6356 $ par habitant
Drapeau Rouge et Bleu Symbole du pays Oiseau de Paradis Hymne National


Cadre géographique

La République de San Esteban se situe en Amérique du Sud, entre la Colombie, le Pérou et l’Equateur, en plein coeur des montages de la Sierra Palima. L’altitude moyenne y est de 2500 mètres avec un minimum de 323 dans le bassin de l’Amazonie, proche du plateau San Sebastian et un maximum de 5556 au pic du Condor (Picos El Condore), partagé entre le San-Esteban, le Pérou et l'Equateur.
Le San-Esteban dispose de ce fait d’un climat plutôt frais pour un pays de la zone intertropicale. Le pays possède également une chaîne volcanique qui connaît depuis quelques années un renouveau d’activité. Le principal fleuve du San-Esteban est le Sao Viende. Il se jette dans le Japvra, un affluent de l'Amazone, au niveau des Chutes de San Bernardo (près de cent mètres de haut) juste avant la frontière avec le Brésil.
La capitale Santa-Anna se dresse fièrement sur de hauts plateaux, le long de la vallée du Sao Viende. Peuplée de 353 286 habitants (lors du dernier recensement), elle a été fondée en 1562, le jour de la Sainte-Anne par des frères jésuites.
Les autres villes sont de faibles importances. Il s'agit principalement de gros pôles administratifs.

Carte du pays / Plan de la Capitale


Géographie humaine

Lors du dernier recensement de juin 1963 (il s’agit également du premier), la population se découpe en plusieurs tranches significatives :
  • Les indiens: non référencés réellement, leur nombre est estimé entre 500 000 et 1 million de personnes. Ils vivent le plus souvent dans un niveau de pauvreté très marqué et constituent la masse des ouvriers agricoles et celle des bidonville. Ils vivent le plus souvent dans les campagnes.

  • Les métis sont à peine mieux considérés que les indiens. Cette partie de la population constitue la plus grande partie des ouvriers en usine et dans les mines de métaux précieux. On les retrouvent le plus souvent au sein des villes ou des centres d’activités minières et industrielles.

  • Les blancs constituent l’élite de la société estebanne. Ils possèdent de grandes propriétés où travaillent les péons (ou indiens), la majorité des activités du pays se traite entre leur mains et celles des occidentaux désirant investir malgré le risque de coups d’état fréquents.


Cadre historique

Depuis son indépendance en 1823, la République de San-Esteban, du nom de son saint patron, a été marqué par une très grande agitation politique, instabilité pourrait être le terme adéquate.
Le Palais Présidentiel construit entre 1845 et 1856.

Grâce à la volonté d’Emilio Elikantes, le père de l’ancien Président Josua Elikantes, la République de San-Esteban fut le seul pays de l’Amérique Latine à entrer en guerre contre l’Allemagne nazie. Quelques 25 000 hommes furent envoyés dans les camps d’entraînements de l’armée américaine, puis contre les Japonais dans le Pacifique. Les vétérans formèrent à leur retour le coeur de l’armée actuelle.
La guerre que se livrèrent le Pérou et l’Equateur en 1941-42 permit au San Esteban de gagner la province du Belalcazar grâce à l’aide fournie au Pérou.
En 1962, un coup d’état fut mené par Lartigo Mendes, aidé par des commandos formés à Cuba. Le vieux Presidentatore Emilio Elikantes meurt en défendant le palais présidentiel les armes à la main. En 1964, son fils Josua Elikantes chassait Mendes et les membres du Groupe d’Action Gauchiste dans les montagnes du nord du pays où ils sont toujours en guérilla. En janvier de cette année, Josua Elikantes meurt dans un attentat monté par le GAG. Aureliano Cotes, tout juste évadé de prison en France où il purgeait une peine pour trafics d’armes, est nommé président le 27 Janvier 1968.


Cadre géopolitique

En 1962, Lartigo Mendes, chef du Groupe d’Action Gauchiste, formé à Cuba, s’empare du pouvoir et établit un régime marxisme. Les anciens cadres de l’armée et du gouvernement fondèrent alors le Front Uni Nationaliste qui se réfugia dans les montagnes de l’est du pays. Des tractations sont alors engagées par l’Equateur pour regagner sa province perdue durant la guerre de 41-42 du Belalcazar. Mais ces tractations ne mènent à rien car le GAG préfère, comme le FUN garder cette région très riche en matières précieuses.
Au bout de deux années de conflits, le 12 mars 1964, le FUN triompha du GAG en s’emparant des principaux centres stratégiques de la République de San Esteban. Les rebelles communistes se réfugièrent dans les montagnes du nord d’où ils continuent la lutte.
En 1966, le 13 avril, suite à une répression massive de la part du Président Elikantes, une partie de l’armée entre en rébellion au sud du pays et fonde le Mouvement Inter-Estebannien de Libération (MIEL), qui refuse tout contact et toute négociation avec le FUN ou le GAG. Le MIEL et le GAG se livrent de nombreux combats dans les forêts proches de la frontière est.


Cadre économique

La République de San Esteban tire ses ressources principales de ses mines de métaux rares (Cadmium, Strontium), de minerais précieux (Platine, émeraudes). Les transports de matières précieuses se font par convois escortés par l’armée régulière dans le pays puis par liaison aérienne avec les USA ou l’Europe.

Les cultures vivrières sont actuellement renforcées par ordre du gouvernement. Par ailleurs, le San-Esteban est le premier producteur mondial de cactus ornementaux.

On soupçonne la culture de pavots dans le nord du pays, placé sous le contrôle du Groupe d’Action Gauchiste.

Le pays ne connaît pas pourtant un développement intensif et dépend de ses liaisons aériennes et ferroviaires pour toutes ses exportations et importations. Un pipe-line provenant du Venezuela, via la Colombie, est la seule source de pétrole du pays. L’électricité est produite par quatre centrales hydroélectriques, fortement gardées par l’armée régulière, situées vers le sud est du pays, dans les régions où sévit une forte guérilla.



Quelques coutumes locales

  • Les cadres du FUN se reconnaissent entre eux au tatouage d’aigle porté sur l’avant-bras droit.
  • On ne doit pas remercier une invitation de manière verbale, mais par soit un mot écrit, soit par une invitation réciproque, soit par un petit cadeau destiné à la maîtresse de maison, à défaut la jeune fille aînée de la famille, à défaut la maître de maison.
  • Les personnes ayant les cheveux blonds ou roux sont plus considérées que celles ayant les cheveux bruns.
  • La fête nationale du San-Esteban se déroule le 6 avril, jour de la fête de son Saint Patron. Ce jour est férié.


Description du gouvernement au 01/04/1968

Fonction Nom Prise de fonction
Président Aureliano Cotes
27/01/1968
Ministre des Armées Marco Manara
15/03/1966
Ministre des Affaires Minières Phelippe El Sicairos  
Ministre des Relations Extérieures Samuel Poldera  
Ministre des Affaires Intérieures Pedro-Stefano De Lavega  
Ministre du Développement Jose Maros  
Ministre de la Justice Colonel Carlos Estevaga  


Description du gouvernement au 24/04/1968

Fonction Nom Prise de fonction
Président Aureliano Cotes
27/01/1968
Ministre des Armées Général Juan-Victor Santiega
22/04/1968
Ministre des Affaires Minières Phelippe El Sicairos  
Ministre des Relations Extérieures Samuel Poldera  
Ministre des Affaires Intérieures Pedro-Stefano De Lavega  
Ministre du Développement Juan Gonzales
11/04/1968
Ministre de la Justice Colonel Carlos Estevaga